À propos

Je m’appelle Timothée et je suis modélisateur 3D et formateur SketchUp.

Il y a 8 ans je ne connaissais rien à SketchUp, ni à la 3D d’ailleurs.

Je travaillais à l’époque dans un atelier d’artiste.

Rien de bien glorieux, à l’époque j’étais étudiant, je répondais principalement au téléphone (qui ne sonnait jamais).

L’appel à l’aventure

Un jour, mon boss me dit :

« Tu sais faire de la 3D? »

Et j’ai paniqué.

J’ai dit :

« Oui ».

J’ai menti.

Il m’a dit :

« Ok, dans ce cas il faut que tu fasses la modélisation 3D de l’Opéra Garnier ».

Je me suis dit, la même chose que vous vous seriez dit à ma place :

« Je suis dans la merde ».

Pour rappel, l’Opéra Garnier ça ressemble à ça.

Bon, je vous rassure. Je devais en faire une version simplifiée.

Mais quand même !

J’avais du boulot.

Pendant deux mois, j’ai fait du SketchUp toute la journée.

Et je suis devenu accro.

Ca faisait vraiment rire mes amis. J’avais toujours le livre Maîtrisez SketchUp sous la main. Ca m’occupait dans le RER.

Jour après jour, j’apprenais à utiliser ce logiciel. Je mettais non seulement en pratique ce que j’apprenais pour mon patron, mais aussi pour mes propres projets.

La douche froide

Et le jour J est arrivé. Il fallait que je rende mon modèle 3D de l’Opéra.

Et ça a été la grande désillusion.

Le scénographe responsable de ce projet l’a regardé et m’a dit « Il faut tout refaire ».

Merde.

J’étais dégouté, et mon patron aussi.

Apprendre d’un livre et de vidéos bancales en anglais sur Youtube n’ont pas suffit.

Le scénographe en question, était lui, un vrai SketchUp master. Et il voyait bien, que la 3D et moi, c’était le coup de foudre.

Je lui ai demandé de m’apprendre.

Je pensais qu’il allait refuser. Quelqu’un avec un salaire à plus de 20 000 euros par mois comme lui aurait-il le temps de me donner des conseils ?

Et bien oui.

J’ai donc pris en charge des projets plus modestes en 3D et je lui envoyais mes modèles.

Par mail, il m’envoyait ses corrections.

Et petit à petit, je me suis perfectionné.

Les projets que l’on me confiait était de plus en plus gros et ambitieux.

Et sans m’en rendre compte, j’en avais fait mon métier. Je ne m’occupais plus de répondre au téléphone.

Hasta la vista bye bye.

Mais un jour, je reçois un mail.

Nous n’avons plus de mission pour toi. On te recontactera, si jamais on a besoin de toi.

Je n’avais plus de boulot. Ni d’argent de côté pour me retourner.

Les factures, il fallait bien les payer. Alors j’ai venu tout le bazar qui trainait chez moi pour avoir un petit peu d’avance de trésorerie.

Ca me laissait un tout petit peu de temps pour trouver une solution.

Entre temps, j’ai repris un job alimentaire, je redevenais serveur. Deux semaines auparavant, je travaillais comme modélisateur 3D.

Rude.

The come back

J’avais mes connaissances en 3D et un portfolio qui se tenait.

Il fallait que je trouve de nouveaux clients ! Je pouvais pas redevenir serveur …

Alors j’ai démarché sur des plateformes de freelance. Et je commençais à signer de nouveaux contrats.

Fini le job de serveur et les clients relous de Paris.

J’ai donc travaillé pour des architectes, des décorateurs, des scénographes, des cinéastes, des musées à travers le monde et pour de grands groupes dont je ne donnerais pas les noms.

Entre deux clients, je m’amusais à partager des vidéos sur Youtube de mes nouvelles modélisations.

Si bien, qu’une de mes vidéos, pourtant sans son ni explications, réussit à faire 60 000 vues.

Je recevais des questions quotidiennement.

Je me suis dit : pourquoi ne pas faire des tutos sur mon temps libre.

Et petit à petit, je commençais à réunir de nombreux utilisateurs SketchUp sur le net.

Prof de 3D ?

Un jour, j’ai reçu une demande par email :

Salut Timothée, j’aime beaucoup tes vidéos SketchUp. Ca te dirait de donner des cours ?

6 ans après m’être mis à SketchUp, je devenais formateur dans les écoles d’architectures et de cinéma !

C’était assez dingue quand on y pense.

Dans les centres de formation, j’ai enseigné à des architectes, à des scénographes, à des artistes, à des décorateurs, à des directeurs de la photographie.

Un petit blog pour les gouverner tous et dans les ténèbres les lier

Pour répondre aux questions fréquentes de mes élèves, je lance un petit blog : https://apprendre-sketchup.com

Petit à petit, je voyais que mes élèves n’étaient pas les seuls à consulter le blog. Je passe de 10 visiteurs par jour, à 100, puis 200, jusqu’à atteindre les 300 visiteurs par jours.

Tout roulait parfaitement, j’avais de nombreux clients en tant que freelance, j’enseignais SketchUp et le site commençait à prendre son envol.

L’appel Normand

Mais ma compagne se lassait de Paris. Elle voulait déménager et retourner dans sa Normandie natale.

Moi, je savais pas trop quoi faire. La suivre ? Ou rester à Paris. Après tout, ma vie à Paris ne me convenait pas vraiment. Mais mes clients allaient-ils continuer à faire appel à mes services ?

Qu’à cela ne tienne.

J’ai déménagé dans un village de 1000 habitants avec elle.

Curieusement, je continuais à travailler pour mes clients comme freelance mais à distance maintenant. J’en avais moins, mais les plus gros m’étaient restés fidèles.

Et le site, lui, continuait de grossir.

D’un tout petit site à une plateforme

Alors j’ai décidé que j’allais consacrer ce temps libre à son développement.

Je voulais en faire la référence dans l’apprentissage en ligne de SketchUp.

Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai un drôle de train de vie : je passe mes journées à faire de la 3D et le soir, je me balade en forêt et je m’occupe de mon potager.

L’équipe Apprendre SketchUp, s’est agrandi, nous sommes aujourd’hui 4 à travailler dessus à distance. Il n’y a pas 3 modélisateurs 3D dans mon village voyons …

Apprendre SketchUp, c’est aujourd’hui 800 visiteurs par jour, des centaines d’élèves, près de 100 articles gratuits et des heures de formations disponibles.

Apprendre SketchUp, ce tout petit blog destiné à mes étudiants, est devenu une belle plateforme d’échanges et un incontournable pour les SketchUppers. Et le tout, made in Normandy dans un village de 1000 habitants.

Très honnêtement, je n’aurais jamais pu imaginer que ça allait prendre cette ampleur.

Alors, je vous le dis, bienvenue dans l’aventure.

Je vous laisse, je dois m’occuper de mes plans de tomates.